Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
bois Fumin 1916
10 juillet 2003

Comment participer à ce blog ?

   Vous pouvez me poser toutes les questions et me demander toutes les précisions que vous souhaitez avoir sur le bois Fumin. Je vous répondrai avec plaisir.
   Si vous le souhaitez, vous pouvez vous même enrichir ce blog en nous faisant profiter de vos connaissances et documents sur "le bois Fumin"- Votre participation et le fruit de nos échanges seront cités, votre nom et vos sources ne seront pas oubliés.
   Ce blog est avant tout un travail collégial, je ne fais jamais miennes les idées et suggestions d'autres passionnés.

   Pour me contacter, il vous suffit de cliquer sur "Contacter l'auteur" en haut de la page.
Je répondrai systématiquement à ce premier contact et nous verrons ensemble
- les modalités d'insertion et de respect de la propriété de vos documents,
- la place qu'ils peuvent prendre soit en apports purs de connaissances soit en compléments d'informations.

   Par avance un grand merci à vous.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Je suis en train de recopier les lettres que mon grand-père envoyait en Normandie à sa mère pendant ses années de guerre entre décembre 1914 et 1918. Je viens de recopier l'une d'elle écrite le 25 juin 1915 et qui parle du bois Fumin. En voici l'essentiel :<br /> <br /> "Me voilà encore une fois sorti indemne de la fournaise mais j’ai une bien triste nouvelle à t’apprendre, Marcel Davy a été tué le 19 dans l’après-midi. Il a été enseveli dans un abri, il n’a pas dû souffrir, apprends-le à sa mère avec le plus de ménagement possible. Son lieutenant qui avait été blessé par le même obus a été achevé dans le fort de Tavannes au moment où il allait prendre l’ambulance. Moi-même de mon côté je me demande comment j’en suis sorti. Je croyais bien y rester cette fois. Marcel a été tué dans le bois Fumin au sud-est du fort de Douaumont, pauvre ami, j’en ai pleuré comme si il avait été mon frère, c’est vrai que nous étions ensemble absolument tout comme, cela nous faisait tant de plaisir de partager nos colis en parlant du pays.<br /> <br /> Je ne vois rien autre à t’apprendre, tu as pu voir sur le journal ce qu’a été ce bombardement et cette attaque et nous n’avons pas reculé d’un centimètre mais tu sais, nous avons tué quelque chose comme boches, jamais je n’avais vu pareil carnage. Tu es sûre que, comme les autres, j’y ai mis du mien. Je voulais venger mon ami et je crois que j’y ai réussi car à 18 que nous restions pour tenir un ravin, nous avons réussi à avoir un beau tas de cadavres boches devant nous et nous avons fait des prisonniers."
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 73 234
Publicité