MARS 1916
2 mars 1916
409 ème RI
3 mars 1916
409 ème RI
6 mars 1916
409 ème RI
7 mars 1916
409 ème RI
8 mars 1916
Prise d’une partie du village de Vaux par les allemands.
Bombardement du secteur de Vaux - Fumin
au centre de la photo : le fort de Vaux, sur sa droite le village de Vaux-devant-Damloup encore intact.
409ème RI
408ème RI
38 ème RI
9 mars 1916
86ème RI
408ème RI
409ème RI
Henry BORDEAUX - le Fort de Vaux 1916
409ème RI
Dans la journée du 9, l'ennemi revient à la charge et parvient à s'installer dans la partie est du village de Vaux et dans le cimetière. Il essaie d'atteindre le fort par son versant nord, mais ne put l'aborder : nos feux l'arretent à la tranchée qui a été creusée derriere les fils de fer, à deux ou trois cents metres de l'ouvrage.
Le 9 mars, l'ennemi a réussi à atteindre les pentes du fort de Vaux qui est sérieusement menacé. C'est alors que la nouvelle de la prise du fort est radiotélégraphiée par les Allemands qui n'en sont pas un mensonge près. Deux bataillons de la 49e brigade sont alors jetés vers le fort pour en assurer la défense. Le 3e bataillon du 86e part sans hésiter, traverse de violents tirs de barrage et arrive au fort ou il contribue largement à la défense à l'ouest et au bois Fumin.
38ème RI
A 12 h, 1 compagnie monte en ligne au village de Vaux entre le 408e et le 409e R.I.
A 1 h, elle est faite entièrement prisonnière.
149èmeRI
Témoignage du capitaine Gaston de Chomereau de Saint-André commandant la 1ère compagnie puis le 3e bataillon.
9 mars 1916
A 4 h 00, l’ordre est donné de porter en toute hâte deux compagnies entre le fort de Douaumont et Vaux, en renfort de la 13e Division. Grâce à une accalmie, le détachement (1ère et 4e compagnies sous les ordres du commandant Magagnosc) dévale par les ravins qui s’appellent aussi de la mort. Il atteint sans perte, l’objectif à 6 h 30. A 8 h 00. La 1ère compagnie attaque Vaux qui vient d’être enlevé. Elle barrera le vallon à l’est de l’Étang. Mouvement par petits paquets, je pars en tête à la course comme guide. Premier abri, le pont sous le chemin de fer à voie étroite et le chemin creux au deuxième. J’enjambe sous le pont un commandant du 21e R.I., bon camarade, tué à l’instant.
La compagnie ralliée, je prescris l’attaque, trois sections sont déployées, une reste en réserve. Dès le débouché, il y a de violentes rafales de mitrailleuses. Un de mes officiers tombe (frappé de 2 balles) pendant que je lui donne des ordres. La section La Chevalerie, que je suis, progresse rapidement. Elle saute sur le village, bouscule les Allemands et les refoule jusqu’au moulin où elle s’est arrêtée. Je complète l’occupation. Il est impossible d’aller plus loin.
A ma droite le 409e R.I. (120e D.I.), qui se trouve aux lisières sud du village, à ma gauche (voie ferrée) un autre régiment (n° ?) a rejoint. Il est en réserve. Il n’y a pas moyen de creuser des tranchées, l’eau arrive à 40 cm. Les caves étayées solidement sont inondées. Nous sommes au contact immédiat avec l’ennemi, à 20 ou 30 m, dans le village, collés aux Allemands pour essayer de faire diminuer les rigueurs des bombardements. Nous gîtons dans les maisons du gros du bourg, qui ont peu souffert. Pas un obus sur nous, mais des 210 et 320 tombent à 300 m sur les pentes. Tir de lapin sur les isolés qui circulent devant nous (du 3e corps actif).
158ème RI
10 mars 1916
la journée du 10 mars sera plus rude encore. II s'agit de justifier le communiqué mensonger qui a annoncé au monde la prise du fort de Vaux.
Toute la nuit du 9 au 10 mars et toute la journée du 10, la préparation d'artillerie accable le fort de projectiles de tous calibres et tâche de l'isoler par des tirs de barrage. Ainsi le fort et la partie est du village qui nous est restée, forment-ils un ilot écrasé sous le feu, où l'infanterie, quand elle marchera, croira ne trouver que des déchets de matériel et une garnison nettoyée ou tellement réduite et bouleversée qu'elle sera incapable d'une défense Or les renforts sont venus quand même, prêts à donner leur concours à la brigade engagée.
149ème RI
Témoignage du capitaine Gaston de Chomereau de Saint-André commandant la 1ère compagnie puis le 3e bataillon.
La situation reste inchangée. Alertes perpétuelles, des tentatives sont faites pour se reprendre réciproquement des maisons. Les combats à la grenade sont fréquents. Nous en avons heureusement trouvé et rapporté des caisses abandonnées. L’évacuation nocturne des blessés se fait péniblement. Absence de nouvelles. Un sergent à cran parvient à atteindre le fort de Vaux pour s’assurer que les Allemands n’y sont pas. Les vivres de réserve emportées pour plusieurs jours s ‘épuisent. Les morts sont enterrés sur place. Il neige.
Le commandant Magagnosc est rappelé d’urgence par le colonel, il me passe le commandement des deux compagnies
11 mars 1916
86 ème RI
16 mars 1916
97ème RI
17 mars 1916
97ème RI