Retranchement R1

 Construit en 1901

Vue aérienne du retranchement R1 situé à droite de DV4

Le parados bétonné en arc de cercle faisait environ 120 mètres de long pour environ 2 m de hauteur.
Devant le parados : une levée de terre et un réseau de fils de fer barbelés pris dans des piquets embétonnés.

Extrait d'une reproduction de carte allemande

 

Le Retranchement R1 à gauche du fort de Vaux, pris en photo en 1913.

On distingue très nettement la tranchée derrière le parados en pierre et la levée de terre se situant devant, toutes deux formant 2 arcs de cercle.
Notez que le ravin du bois Fumin est "encore" une petite vallée boisée et qu'à proximité un chemin traverse les bois au niveau de la croupe

(source : photographie du panneau touristique du Fort de vaux)

Série de photographies personnelles prises en Avril 1916 sur la position du retranchement R1, par le Capitaine Charles Pomepui du 28ème RI
(avec l'aimable autorisation de Barthélémy Vieillot)

En parcourant ces photographies, on distingue très nettement le parados fait en simple maçonnerie de pierres.

Les fusées éclairantes prêtes à être tirées sur leur piquets

Le retranchement R1 est accolé à DV4.

Sur la photo suivante on distingue la levée de terre (remaniée par les bombardements) devant R1 jouxtant les murs de DV4.

Les vestiges du retranchement R1 :

De nos jours, plus rien ne subsiste d'apparent du retranchement R1, il fut entièrement comblé et ne subsistent aujourd'hui que quelques traces de murs et quelques piquets embétonné.

Ces piquets sont les mêmes que ceux que l'on rencontre au retranchement R2, ils servaient en 1916 à maintenir le réseau de fils barbelés et de fil de fer.

    En 1983 j'ai eu l'occasion de voir en arrière de la position R1, un grand tas de vestiges en cuir, composé de restes de chaussures à clous, bottes avec le fer à cheval,semelles, cuirs de ceinturons, cartouchières, brelages principalement allemands.

photo prise en 1981

(source : photo aimablement fournie par Régis Richard)

Il n'en subsiste quasiment plus rien aujourd'hui.

Comments

[Patrick GERMAIN]

Bravo et un émouvant merci de faire partager ces documents photographiques de R.1, qui m'étaient complètement inconnus. Mon grand-oncle, le lieutenant Emile CLAUDE, commandant la 18ème compagnie du 298ème R.I, s'est sacrifié là, à la tête de sa compagnie en lançant ses grenades, le 8 juin 1916,refusant d'être prisonnier. Il avait relevé le capitaine Charles Delvert et sa compagnie du 101ème R.I le 5.